Ces dernières années, les médicaments génériques ont fait leur entrée sur le marché pharmaceutique. Avec la même couleur, la même forme et un prix moins cher, ils sont un bon substitut à la médecine traditionnelle. Mais les patients ne sont pas tenus d'accepter ces médicaments.
Des médicaments conformes aux originaux
La différence entre les médicaments génériques et les médicaments originaux est parfois difficile à voir. En effet, ils peuvent avoir exactement la même forme, les mêmes excipients, ou ils peuvent être composés de molécules similaires à celles utilisées dans les médicaments de marque. Il existe trois types de médicaments génériques sur le marché dont la copie conforme, qui est produite par le même laboratoire pharmaceutique, les médicaments génériques similaires, c'est-à-dire une copie parfaite, avec des excipients différents, et les médicaments génériques assimilés, qui sont composés d'une autre molécule, mais conserve le même effet que l'original. Bien que les sociétés pharmaceutiques aient tenté à plusieurs reprises de persuader les patients de se soigner avec des médicaments génériques, des doutes subsistent, toujours, quant à son efficience.
Une avance des frais suite au refus
Les médicaments génériques sont en fait moins chers que les médicaments originaux. Ainsi, si le patient décide d'accepter les soins prodigués, l'Administration de la Sécurité Sociale pourra limiter les dépenses en remboursement. En refusant au pharmacien de substituer des médicaments génériques aux médicaments indiqués dans l'ordonnance du médecin, les patients ne pourront plus bénéficier du tiers payant. Cela implique non seulement la participation de l'entreprise commune, mais également la participation du régime obligatoire. Plus précisément, le patient doit payer d'avance le montant total dû pour le médicament. La pharmacie délivrera une fiche de soins que le patient devra, ensuite, remettre à la caisse primaire d'assurance maladie avec une copie de l'ordonnance.
Refuser sans incidence sur la prise en charge
Seul le médecin traitant peut refuser de fournir des médicaments génériques aux patients, et ces derniers ne seront pas pénalisés pour la prise en charge. Pour ce faire, le médecin doit mentionner "Non Substituable" dans l’ordonnance. Mais cela ne suffit plus depuis quelques années, et doit ajouter la justification de son refus de substituer des médicaments génériques. Trois raisons peuvent être évoquées dont la plage de traitement étroite, concernant surtout le traitement d’épilepsie et de la dépendance aux opiacés, une contre-indication du patient à l'un des excipients composants le médicament générique et la convenance des médicaments non-génériques aux moins de 6ans.